Face aux défis croissants liés aux changements climatiques, le SCoT Mont-Blanc œuvre pour concilier développement territorial, préservation des ressources naturelles, et amélioration de la qualité de vie, tout en mettant l’accent sur la résilience et la prospérité.. L’engagement du SCoT Mont-Blanc envers la protection de ses paysages alpins uniques et la promotion du bien-être collectif est au cœur de sa mission. Ce travail comprend la mise en place de mesures visant à améliorer la qualité de l’air, protéger la biodiversité, et développer des sources d’énergie renouvelables. Ainsi, le SCoT Mont-Blanc s’emploie activement à fédérer les communes, les associations, les habitants et les entreprises autour de ces défis.
Cette démarche participative permet non seulement de calibrer les actions aux particularités locales, mais aussi de renforcer la solidarité entre les différents acteurs impliqués. Les collectivités locales bénéficient d’un appui dans la réalisation de projets concrets, qu’il s’agisse de la gestion des risques naturels, de la transition énergétique ou du développement économique durable. Cette stratégie globale vise à intégrer l’adaptation climatique dans l’aménagement et le développement économique pour anticiper et atténuer ses impacts sur le territoire.
Protéger les espaces naturels et améliorer la qualité de l’air
Le SCoT Mont-Blanc place la préservation des espaces naturels au cœur de sa stratégie. Avec la hausse des températures et les changements dans les régimes de précipitations, les écosystèmes de montagne sont particulièrement vulnérables. L’objectif est de limiter l’urbanisation dans les zones naturelles et de favoriser la continuité écologique entre les espaces. Pour cela, le SCoT propose d’adapter les règles d’urbanisme afin de protéger les corridors écologiques, c’est-à-dire les zones reliant les différents milieux naturels qui permettent aux espèces de se déplacer et de se reproduire.
Concernant la qualité de l’air, le territoire de la Vallée de l’Arve, fortement marqué par la pollution atmosphérique, est un des secteurs prioritaires du SCoT Mont-Blanc. Les politiques de réduction de la pollution visent à limiter les émissions industrielles et celles liées au transport. Le développement des transports doux (comme le covoiturage, les pistes cyclables et le transport en commun) est encouragé afin de diminuer la dépendance à la voiture individuelle, responsable d’une partie des émissions de particules fines. À travers ces mesures, le SCoT Mont-Blanc anticipe un développement plus harmonieux qui répond à la fois aux exigences environnementales et à la nécessité de maintenir un cadre de vie sain pour ses habitants.
Favoriser l’émergence d’un territoire à énergie positive
La transition énergétique est une priorité pour le SCoT Mont-Blanc, qui s’engage à réduire sa dépendance aux énergies fossiles et à encourager le développement des énergies renouvelables. Cela inclut la promotion de projets d’énergie solaire, hydroélectrique et géothermique, adaptés aux spécificités du territoire montagnard. Les toitures des bâtiments publics et privés sont encouragées à être équipées de panneaux photovoltaïques, tandis que les cours d’eau sont valorisés pour la production d’hydroélectricité dans le respect de la biodiversité aquatique.
Le SCoT Mont-Blanc envisage également de mettre en place des zones d’aménagement réservées aux projets de production d’énergie renouvelable, en facilitant les procédures administratives pour les porteurs de projets. L’objectif est de devenir un territoire à énergie positive, c’est-à-dire un territoire qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Ce changement implique également d’accompagner les habitants et les entreprises locales dans la réduction de leur consommation énergétique, notamment à travers des campagnes de sensibilisation et des aides à la rénovation énergétique des logements.
Anticiper les impacts du changement climatique dans l’aménagement territorial
Les effets du changement climatique sont déjà visibles dans le massif du Mont-Blanc : fonte des glaciers, modification de la biodiversité et augmentation des risques naturels (chutes de pierres, inondations, etc.). Le SCoT Mont-Blanc a donc pour mission d’intégrer ces nouvelles contraintes dans la planification territoriale. Les aménagements doivent prendre en compte les risques liés à ces évolutions climatiques afin de garantir la sécurité des populations et la pérennité des infrastructures.
Pour cela, le SCoT Mont-Blanc propose une adaptation de l’urbanisme en favorisant la construction dans les zones moins exposées aux risques naturels. Par exemple, les zones inondables ou exposées aux avalanches seront exclues de l’urbanisation future. De plus, le SCoT Mont-Blanc encourage l’utilisation de solutions fondées sur la nature, comme le reboisement des versants ou la restauration de zones humides, pour atténuer les impacts des crues et des glissements de terrain.
Développer des pratiques agricoles et forestières durables
Le secteur agricole est l’un des acteurs majeurs dans la préservation des espaces naturels et de la biodiversité du territoire du SCoT. Face au changement climatique, l’agriculture de montagne doit évoluer pour rester viable tout en réduisant son impact environnemental. Le SCoT promeut des pratiques agroécologiques qui préservent la qualité des sols, limitent l’utilisation de pesticides et renforcent la résilience des cultures face aux aléas climatiques.
En parallèle, la gestion des forêts joue un rôle clé dans l’adaptation climatique. Les forêts captent le CO2, abritent une biodiversité riche et protègent les sols de l’érosion. Le SCoT souhaite valoriser la filière bois, notamment en soutenant les projets de sylviculture durable et en encourageant l’usage du bois local dans la construction. Ce type de gestion permet de maintenir la biodiversité tout en assurant une exploitation économique raisonnée.
Mobiliser les acteurs du territoire pour une action collective
L’adaptation aux changements climatiques requiert une mobilisation collective. Ainsi, le SCoT Mont-Blanc s’emploie activement à fédérer les communes, les associations, les habitants et les entreprises autour de ces défis.
Cette démarche participative permet non seulement de calibrer les actions aux particularités locales, mais aussi de renforcer la solidarité entre les différents acteurs impliqués. Les collectivités locales bénéficient d’un appui dans la réalisation de projets concrets, qu’il s’agisse de la gestion des risques naturels, de la transition énergétique ou du développement économique durable.
